Archive pour Mai 2016

Entre préjugés, routines professionnelles et choix idéologiques, le racisme médiatique…

L’article d’Henri Maler revenant sur l’histoire d’Acrimed, sa critique de celles et ceux qui ne sont pas prêt-e-s « à transgresser les limites de la bienséance académique, à se coltiner les tâches sans gloire de la construction d’une association, à renoncer à des positions individuelles ou individualistes qui, aussi contestataires soient-elles, ne sont souvent que des postures », le travail d’observation et de critique (radicale mais pas doctrinaire, intransigeante mais pas sectaire, indépendante mais pas apolitique)…

« Informer, c’est choisir : encore faudrait-il que ces choix ne soient pas arbitraires et mutilés ».

L’auteur parle, entre autres, des formes d’appropriation, des déterminations sociales des journalistes, des normes idéalisées ou du mythe d’indépendance, de dissimilation de parti-pris, de convergence de différences pour « bâtir un front commun », de politique…

« la question des médias est un enjeu démocratique et politique étroitement mêlé à des enjeux économiques, sociaux et politiques »

J’ai été particulièrement intéressé par la note sur le livre de Jean-Yves Mollier sur l’édition française.

Entre les lignes entre les mots

342_______mag19_une453px_156Le dossier « Racisme médiatique » interroge non seulement « les contenus médiatiques », mais aussi « les pratiques journalistiques », « le poids des routines professionnelles », les conséquences de « la composition sociologique des rédactions ».

Je souligne que cette démarche me semble valide pour l’analyse des traitements des situations et des actions de l’ensemble des groupes sociaux dominés.

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Ces armées de l’abrutissement.

Je partage assez généralement le propos de Sergio selon lequel le fascisme ou l’extréme-droite , c’est selon, prend toujours, ou à peu prés toujours, la méthode de l’instrumentalisation de la religion pour des fins politiques. C’est ainsi que cette idéologie « Guerriere » réussit à embrigader l’ensemble de la société en commençant par les individus les plus susceptibles d’adopter la religion pour méthode parce que cela leur permet de justifier leur condition humaine. C’est pourquoi le fascisme a plutôt tendance à se développer quand le chômage est élevé et que le systéme capitaliste est en crise ou mutation profonde. Dans le fascisme, la classe dirigeante au pouvoir trouve tout ce qu’il faut pour s’y maintenir: la répression, une base sociale pour appuyer leur politique (lumpenproletariat) et, enfin, la guerre qui leur permet de détruire le forces productives excédentaires pour ensuite pouvoir repartir le systéme économique sur de nouvelles bases.

alcovesergioderosemont

Voici l’un des mes anciens textes que j’avais écris le 15 novembre 2011 que je repartage avec vous:

Ces armées de l’abrutissement.

Par Sergio de Rosemont

Avec leurs églises et temples ils tentent de vous faire croire être des ambassades de Dieu, de leur Dieu.

Avec leurs petites chemises blanches et leurs cravates leur servant d’uniforme.

Avec leurs cheveux courts et leur apparence trop nette question d’endormir votre méfiance et de projeter une image d’un bon Petit Garçon correspondant à vos normes.

Oui ils paraissent inofensifs.

L’une des caractéristiques d’un piège c’est de paraître justement inofensif !

Oui ces disciples partant à l’assaut des portes des maisons comme de bons petits soldats, croient réellement diffuser une vérité de leur Dieu.

Oui ils se croient évidemment les seules à être dans la Vérité.

Et ils ont la certitude d’être réellement des soldats de cette Vérité mise sur terre pour sauver les…

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