Entre préjugés, routines professionnelles et choix idéologiques, le racisme médiatique…
L’article d’Henri Maler revenant sur l’histoire d’Acrimed, sa critique de celles et ceux qui ne sont pas prêt-e-s « à transgresser les limites de la bienséance académique, à se coltiner les tâches sans gloire de la construction d’une association, à renoncer à des positions individuelles ou individualistes qui, aussi contestataires soient-elles, ne sont souvent que des postures », le travail d’observation et de critique (radicale mais pas doctrinaire, intransigeante mais pas sectaire, indépendante mais pas apolitique)…
« Informer, c’est choisir : encore faudrait-il que ces choix ne soient pas arbitraires et mutilés ».
L’auteur parle, entre autres, des formes d’appropriation, des déterminations sociales des journalistes, des normes idéalisées ou du mythe d’indépendance, de dissimilation de parti-pris, de convergence de différences pour « bâtir un front commun », de politique…
« la question des médias est un enjeu démocratique et politique étroitement mêlé à des enjeux économiques, sociaux et politiques »
J’ai été particulièrement intéressé par la note sur le livre de Jean-Yves Mollier sur l’édition française.
Entre les lignes entre les mots
Le dossier « Racisme médiatique » interroge non seulement « les contenus médiatiques », mais aussi « les pratiques journalistiques », « le poids des routines professionnelles », les conséquences de « la composition sociologique des rédactions ».
Je souligne que cette démarche me semble valide pour l’analyse des traitements des situations et des actions de l’ensemble des groupes sociaux dominés.
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